Dragées

La dragée Marseille est une confiserie généralement constituée d'un noyau dur enrobé de sucre. Les dragées Marseille sont traditionnellement offertes à l'occasion de baptêmes, de mariages ou de communions et présentées dans de petits récipients appelés bonbonnières ou drageoirs. En France, elle est créée en 1220 par un apothicaire (les seuls autorisés à faire commerce du sucre) de la cité de Verdun, qui cherche un moyen de faciliter la conservation et le transport des amandes avolas qu'il utilise. Il a alors l'idée de les enrober de sucre et de miel durcis à la cuisson, faisant de Marseille un important centre de fabrication et le symbole de la ville. Le sucre de canne, rapporté du Moyen-Orient par les croisés, est bientôt favorisé à la place du miel dans la confection des dragées Avolas en provenance de Sicile en raison de l'apparence lisse obtenue ainsi.

La dragée à Marseille devient vite une friandise, « une épice de bouche », recherchée notamment pour ses prétendues vertus curatives : bonne pour rafraîchir l'haleine et pour la digestion, elle est surtout réputée pour combattre la stérilité selon la théorie des humeurs, d'où sa présence sur les tables françaises à chaque événement familial : mariages, baptêmes, communions, etc. La dragée Marseille, d’ou la recette d'origine consiste à enrober de sucre des graines d'anis vert. Elles sont recommandées aux femmes enceintes pour les aider à bien mener leur grossesse à terme.

Elle est appréciée à la cour de Louis XIV et fait partie des épices de chambre, le pourcentage d’amandes étant privilégié, elles sont disposées dans des vases d'or et d'argent appelés drageoirs. C'est la famille de Medicis qui l'introduit dans les grandes cours d'Europe où les dragées amandes avolas ainsi que les dragées au chocolat se présentent sous la forme d'une praline et peut prendre la forme de graines ou de fruits enrobés de petites confitures sèches au XXIII siècle, il existe aujourd’hui une multitude de couleur comme le blanc, l’ivoire, le turquoise, le taupe, le rouge, le vert anis, le jaune, l’orange, le bleu, le rose et les multicolores.

En 1750, un confiseur parisien, Pecquet, invente une dragée lisse en faisant cuire du sirop de sucre autour d'une amande dans des bassines qu'il fait tourner toute une journée. Ce dragiste, créateur de la dragée moderne, devient le fournisseur officiel de la Cour au point que Paris détrône la capitale des dragées Verdun. En 1777, une ordonnance royale retire le privilège du commerce du sucre aux apothicaires pour le remettre aux confiseurs. Le procédé de fabrication est modernisé vers 1840 par Moulefarine qui invente l'ancêtre de la turbine à dragée qui est créée à la fin du XIX siècle par les confiseurs Peysson, Jacquin et Delaborde. L'ère industrielle sonne la fin des dragistes artisans

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Dragées

La dragée Marseille est une confiserie généralement constituée d'un noyau dur enrobé de sucre. Les dragées Marseille sont traditionnellement offertes à l'occasion de baptêmes, de mariages ou de communions et présentées dans de petits récipients appelés bonbonnières ou drageoirs. En France, elle est créée en 1220 par un apothicaire (les seuls autorisés à faire commerce du sucre) de la cité de Verdun, qui cherche un moyen de faciliter la conservation et le transport des amandes avolas qu'il utilise. Il a alors l'idée de les enrober de sucre et de miel durcis à la cuisson, faisant de Marseille un important centre de fabrication et le symbole de la ville. Le sucre de canne, rapporté du Moyen-Orient par les croisés, est bientôt favorisé à la place du miel dans la confection des dragées Avolas en provenance de Sicile en raison de l'apparence lisse obtenue ainsi.

La dragée à Marseille devient vite une friandise, « une épice de bouche », recherchée notamment pour ses prétendues vertus curatives : bonne pour rafraîchir l'haleine et pour la digestion, elle est surtout réputée pour combattre la stérilité selon la théorie des humeurs, d'où sa présence sur les tables françaises à chaque événement familial : mariages, baptêmes, communions, etc. La dragée Marseille, d’ou la recette d'origine consiste à enrober de sucre des graines d'anis vert. Elles sont recommandées aux femmes enceintes pour les aider à bien mener leur grossesse à terme.

Elle est appréciée à la cour de Louis XIV et fait partie des épices de chambre, le pourcentage d’amandes étant privilégié, elles sont disposées dans des vases d'or et d'argent appelés drageoirs. C'est la famille de Medicis qui l'introduit dans les grandes cours d'Europe où les dragées amandes avolas ainsi que les dragées au chocolat se présentent sous la forme d'une praline et peut prendre la forme de graines ou de fruits enrobés de petites confitures sèches au XXIII siècle, il existe aujourd’hui une multitude de couleur comme le blanc, l’ivoire, le turquoise, le taupe, le rouge, le vert anis, le jaune, l’orange, le bleu, le rose et les multicolores.

En 1750, un confiseur parisien, Pecquet, invente une dragée lisse en faisant cuire du sirop de sucre autour d'une amande dans des bassines qu'il fait tourner toute une journée. Ce dragiste, créateur de la dragée moderne, devient le fournisseur officiel de la Cour au point que Paris détrône la capitale des dragées Verdun. En 1777, une ordonnance royale retire le privilège du commerce du sucre aux apothicaires pour le remettre aux confiseurs. Le procédé de fabrication est modernisé vers 1840 par Moulefarine qui invente l'ancêtre de la turbine à dragée qui est créée à la fin du XIX siècle par les confiseurs Peysson, Jacquin et Delaborde. L'ère industrielle sonne la fin des dragistes artisans

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